Raymond KOPA nous a quittés. Ca ne dira rien aux plus jeunes , et pourtant que de souvenirs pour ma génération !
C'était l'époque où les transferts revêtaient un caractère exceptionnel, loin des " négriers " des temps modernes qui sévissent aujourd'hui jusque dans les divisions les plus humbles...
c'était l'époque où faute de télévision dans bien des foyers, regroupés autour du poste de radio, nous suivions les rencontres des Français du STADE DE REIMS fréquemment opposés aux Espagnols du REAL MADRID ou aux Hongrois de FERNCVAROS,aux Belges d'ANDERLECHT ou aux italiens de l'INTER DE MILAN.
Loin de la télévision et des commentaires marketés qui nous imposent aujourd'hui leurs images et leurs avis définitifs à grands coups de pétrodollars, nous pouvions alors laisser libre cours à notre imagination et glorifier pour l'éternité les exploits de KOPA, DI STEFANO et autres PUSKAS.
Dans un demi siècle, qui se souviendra des joueurs actuels à la gloire souvent fabriquée et éphémère ?